Syrie : retour sur une guerre civile

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Alors que se joue à Alep, deuxième ville de Syrie, une bataille décisive entre les opposants et le régime contesté de Bachar al-Assad, leparisien.fr revient sur ce conflit déjà vieux de 17 mois, et responsable, de source humanitaire, de la mort de près de 19.000 personnes. Voici donc une carte interactive qui permet, d'un clic ou d'un coup d'oeil, de faire le point sur la guerre civile.Une carte historique, qui revient sur les évènements marquants survenus depuis les premières manifestations de mars.Une carte actualisée, qui fait régulièrement le point sur les sièges et batailles dans les principales villes du pays, ainsi qu'aux postes-frontières les plus disputés.Une carte diplomatique enfin, qui décrypte les positions diplomatiques des grandes puissances mondiales, des pays frontaliers, et les intitiatives de l'ONU, de l'UE et de la Ligue arabe...Crédits Logos : http://mapicons.nicolasmollet.com/Creative Commons 3.0 BY-SAAuthor : Nicolas Mollet


0: Les alliés de la rebellion
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1: Les alliés du régime Assad
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2: La France en première ligne contre Assad
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3: La fermeté des Etats-Unis
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4: Cameron, partisan du départ
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5: La Russie, un allié interessé
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6: La Chine et le refus de l'ingérence
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7: L'axe Téhéran-Damas
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8: Les craintes d’Israël
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9: Le Liban doit supporter l'exode
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10: La Turquie sur ses gardes
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11: L'Irak, voisin ambigu
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12: Tensions en Jordanie
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13: Hama, ville martyre
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14: Homs, bastion de la contestation
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15: La bataille de Damas
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16: Deraa, l'étincelle
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17: Alep, la bataille décisive
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18: Hamza al-Khatib, le martyr
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19: La mort de journalistes français à Homs
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20: Massacre à Houla
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21: Massacre à al-Koubeir
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22: L'avion de la discorde
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23: Massacre à Treimsa
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24: Premier jour du ramadan meurtrier
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25: L'ONU prisonnière de ses divisions
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26: L'UE et ses 17 "trains de sanctions"
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27: La Ligue arabe croit en une issue pacifique
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28: Bachar al-Assad
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29: L'opposition syrienne
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30: La menace des armes chimiques
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31: Poste-frontière d'Al Boukamal
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32: Poste-frontière d'Al-Salama
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33: Poste-frontière de Bâb al Hawâ
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34: Poste-frontière de Djarablous
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35: Deir ez-Zor
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36: Poste-frontière d'Al Yaroubiyeh
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37: Poste-frontière d'At Tarif
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38: Poste-frontière d'Ain ad Dalbeh
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39: Le poste-frontière de Tall al-Abyad
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40: Poste-frontière d'Al Qamishly
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41: Poste-frontière d' Al Qa?a
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42: Poste-frontière d'Al Karabeh
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43: Poste frontière d'El Masnaa
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Lugares de interés (POIs) del Mapa

0: Les alliés de la rebellion



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1: Les alliés du régime Assad



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2: La France en première ligne contre Assad

Dès le mois de mars 2011, la France a appelé le pouvoir syrien à « renoncer à tout usage excessif de la force » contre les manifestants et condamné « les violences qui ont fait des morts et des blessés ».

En décembre 2011, Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères, a dénoncé des crimes contre l'humanité alors que Nicolas Sarkozy réclamait début 2012 le départ du dirigeant syrien, qu'il avait reçu à Paris lors du défilé du 14 juillet 2008.

Le 6 juillet, François Hollande, qui a succédé à Nicolas Sarkozy a été clair : « Bachar al-Assad doit partir », comme l'avait déjà répété Laurent Fabius, le nouveau ministre des Affaires étrangères français.


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3: La fermeté des Etats-Unis

C'est le 18 août 2011 que Barack Obama a dit pour la 1ere fois que Bachar al-Assad devait partir :« Pour le bien du peuple syrien, le moment est venu pour le président Assad de s'éloigner. »

Par la voix d'Hillary Clinton, qui répète que les jours du dirigeant syrien « sont comptés », les Etats-Unis ont également annoncé un embargo total sur les importations de pétrole et de produits pétroliers syriens.


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4: Cameron, partisan du départ

Le Royaume-Uni est favorable à un départ de Bachar al-Assad. Mi-juillet 2012, David Cameron, Premier ministre britannique, David Cameron, partisan d'une résolution ferme avec des mesures coercitives, a déclaré : «J'ai un message très clair à l'intention du président Assad: le moment est venu pour lui de partir, le moment est venu pour ce régime d'engager une transition».


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5: La Russie, un allié interessé

La Russie est, avec la Chine, le principal allié du régime syrien, pour des raisons idéologiques (opposition au droit d'ingérence) ou d'intérêts (la Syrie accueille la dernière base russe de la région).

Si la Russie a voté certains textes avec les autres membres du Conseil de sécurité, elle a déposé son veto à chaque fois que le texte était trop sévère à l'encontre de Bachar al-Assad.

Mais récemment, dans nos colonnes, l'ambassadeur russe en France a laissé entendre une autre voix. S'il croit savoir que « le président syrien a toujours un soutien assez fort de son peuple », il reconnaît également « qu’il est difficile d’imaginer qu’il va rester. Il va partir et je crois qu’il le comprend lui-même, mais il faudrait organiser cela d’une façon civilisée »...


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6: La Chine et le refus de l'ingérence

Allié principal du régime de Bachar al-Assad avec la Russie, la Chine a déjà opposé son veto à trois reprises à des résolutions au Conseil de sécurité. Comme les Russes, les Chinois sont opposés au droit d'ingérence et craignent de voir le Printemps arabe se répandre chez elle. Elle s'aligne systématiquement sur les positions de Moscou.


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7: L'axe Téhéran-Damas

L'Iran reste un des alliés du régime syrien. Officiellement, le soutien iranien ne concerne que de l'aide humanitaire, mais les États-Unis accusent le régime de Téhéran d'envoyer également des armes et des hommes pour aider Damas à combattre la rébellion.

Pourquoi un tel soutien ? La Syrie demeure l'une des clés de l'axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth, fruit de trente ans de politique étrangère de la République islamique.


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8: Les craintes d’Israël

Israël a une crainte principale, énoncée le 22 juillet par le ministre de la Défense Ehud Barak : «L'Etat d'Israël ne peut accepter le transfert d'armes de pointe de la Syrie au Liban», sous-entendu entre les mains du parti chiite Hezbollah, allié du régime syrien de Bachar al-Assad et fervent ennemi de l'Etat hébreu.

Mi-juillet, Israël a par ailleurs déposé plainte à l'ONU à la suite de l'infiltration de soldats syriens la semaine dernière sur le plateau du Golan, une région occupée par Israël depuis la guerre de 1967, puis annexée. Selon Israël, « des soldats syriens ont franchi la zone de séparation mise en place par l'accord signé en 1974 sur la séparation des forces d'Israël et de la Syrie ». Cette zone peut s'avérer décisive car elle surplombe la route de Damas...


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9: Le Liban doit supporter l'exode

Plus de 26.900 Syriens sont officiellement inscrits comme réfugiés au Liban, mais leur nombre serait en fait bien supérieur selon des militants des droits de l'Homme. En l'espace de deux jours, mi-juillet, près de 30.000 personnes auraient ainsi passé la frontière pour fuir les combats à Damas.

Par ailleurs, les accrochages, parfois meurtriers, et les tirs d'obus quasi-quotidiens à partir de la Syrie sur le territoire libanais se sont multipliés depuis le mois de juin à la frontière nord, obligeant Beyrouth a protester officiellement pour la première fois auprès de Damas, ancienne puissance de tutelle pendant 30 ans au Liban, depuis le retrait des troupes syriennes du petit pays en 2005.


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10: La Turquie sur ses gardes

Les relations entre Damas et Ankara sont exécrables depuis le début du conflit, et le crash d'un avion turc abattu par la défense anti-aérienne syrienne fin juin n'y a rien arrangé.

La Turquie a accueilli depuis le début de la révolte plus de 43.000 Syriens, notamment des rebelles et des déserteurs, qui vivent dans des camps aménagés près de la frontière. La Turquie a renforcé fin juillet son dispositif militaire le long de la frontière en déployant des batteries de missiles sol-air à Mardin (sud-est).


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11: L'Irak, voisin ambigu

Contrairement aux autres pays frontaliers de la Syrie, l'Irak assure ne pas pouvoir accueillir de réfugiés syriens sur son territoire, en raison de la « situation sécuritaire » interne.

Bagdad essaie déjà depuis plusieurs semaines, avec l'aide de l'Onu, de rapatrier ses très nombreux ressortissants eux-mêmes réfugiés en Syrie (entre 100.000 et 200.000 personnes, selon le gouvernement).

Sur le terrain, l'Armée syrienne libre a pris le contrôle mi-juillet du poste-frontière crucial de Boukamal, centre névralgique des échanges entre les deux pays. Un coup dur pour le régime d'Assad, qui bénéficie néanmoins du soutien diplomatique du gouvernement Bagdad. Ce dernier est en effet opposé au « départ négocié » du président syrien, estimant « inconvenant d'empiéter » sur la souveraineté de Damas.


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12: Tensions en Jordanie

Selon les autorités, près de 140.000 Syriens sont aujourd'hui sur le sol jordanien et plus de 27.000 d'entre eux sont enregistrés comme réfugiés. Une situation qui n'est pas sans créer des tensions, comme dans la ville de Ramtha, où des échauffourées ont éclaté mi-juillet entre Jordaniens et réfugiés syriens.

Les États-Unis ont annoncé en juillet une enveloppe supplémentaire de 100 millions de dollars destinée à la Jordanie afin de l'aider à accueillir les dizaines de milliers de réfugiés syriens.


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13: Hama, ville martyre

Hama, théâtre de manifestations depuis le début de la révolte, connaît un long siège en juillet 2011. Une vaste offensive de l'armée fait une centaine de morts et des dizaines de blessés, selon les militants. Barack Obama se dit alors « horrifié par l'usage qu'a fait le gouvernement syrien de la violence et de la brutalité contre son propre peuple ».


Hama, symbole de la répression, émeut la communauté internationale. D'autant que la ville a un lourd passé derrière elle. En 1980, alors que la ville se révolte, guidée par 150 officiers des frères musulmans, Hafez el-Assad donne l’ordre d’assiéger la ville et de la bombarder à l'artillerie lourde. Le nombre de victime est estimé entre 7 000 et 35 000.


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14: Homs, bastion de la contestation

Homs, avec une population de 800.000 habitants, est la troisième plus importante ville de Syrie. Pour la force de la contestation, elle est considérée comme le bastion du soulèvement contre le régime.

C'est aussi le lieu de ce qui restera comme le plus grand massacre de la guerre civile syrienne. Le 4 février 2012, plus de 230 civils, dont des dizaines de femmes et d'enfants, sont tués en une nuit. L'événement déclenche les condamnations de la communauté internationale.

Le 1er mars, l'armée prend le contrôle de Baba Amr, bastion de la rébellion à Homs, après des semaines de siège et de bombardements (700 morts), avant que des militants affirment avoir découvert dans la ville une cinquantaine de corps de femmes et d'enfants carbonisés, égorgés ou poignardés.

Mi-juillet, les combats continuent dans la ville, faisant des victimes civiles. L'armée bombardait également à nouveau Rastane, une ville voisine qui échappe au gouvernement depuis février.

Lundi 23 juillet , le porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL) à l'intérieur du pays, indiquait que l'armée avait déployé 60 chars sur la route entre Homs (centre), ville-symbole de la contestation, et Hama, pour déloger les rebelles.




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15: La bataille de Damas

Damas connaît ses combats les plus violents à partir du 15 juillet 2012. Dès lors, blindés et transports de troupes de l'armée se déploient dans le quartier de Midane, proche du centre. Les combats s'étendent dans les quartiers périphériques du sud, de l'ouest et de l'est, hostiles au régime alors que les rebelles affirment contrôler Midane et Tadamoun.

Le 18 juillet, quatre hauts responsables de l'appareil de Sécurité, dont le beau-frère du président Bachar al-Assad, Assef Chawkat, le ministre de la Défense, sont tués dans un attentat. Deux jours plus tard, l'armée lance une nouvelle contre-offensive et affirme avoir repris le quartier de Midane. Les quartiers nord, sud et ouest connaissent des violents affrontements ; des milliers d'habitants fuient.

Le 22 juillet, le régime, qui a envoyé ses unités d'élite selon les militants, lance une offensive contre les quartiers de Barzé (nord-est), Roukneddine (nord) et Mazzé (ouest). Les forces régulières, appuyées par des chars et des hélicoptères, prennent pied dans Barzé. Symbolique, la bataille de Damas, qui ne fait peut-être que commencer, pourrait être décisive pour les rebelles.


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16: Deraa, l'étincelle

C'est le point de départ de la révolte : le 13 mars 2011, quinze écoliers sont arrêtés pour avoir tagué les slogans de la révolution égyptienne de 2011 sur les murs de la ville de Deraa. Un nouvel appel est lancé sur Facebook, appelant les Syriens au soulèvement à partir du 15 mars dans toutes les villes de Syrie. Le 18 mars, 80 000 personnes manifestent dans les rues et ainsi de suite... Le 23 mars, au moins 100 personnes sont tuées par les forces de l'ordre lors de manifestations selon des militants et des témoins. Les autorités imputent les heurts à un « gang armé ».

Deraa connaîtra ensuite un siège meurtrier, une longue série d'offensives entre le 25 avril et le 5 mai 2011. Il s'agit du premier grand siège d'une ville syrienne.

Si le régime garde depuis le contrôle de la ville, des manifestations continuent régulièrement d'y être organisées. Chaque semaine, les militants annoncent des morts dans leurs rangs.


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17: Alep, la bataille décisive

Samedi 28 juillet, une semaine après l'ouverture du front à Alep, l'armée régulière a donné l'assaut contre les insurgés, retranchés dans les quartiers sud et sud-ouest de la métropole, notamment à Salaheddine. Au moins 29 personnes, dix soldats, huit rebelles et onze civils, ont été tuées depuis le début de l'assaut, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Depuis le 20 juillet, de violents combats se tiennent à Alep, deuxième ville et capitale économique du pays.




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18: Hamza al-Khatib, le martyr

Certains le comparent au jeune tunisien Mohamed Bouazizi, le vendeur ambulant qui s'était immolé par le feu en décembre 2010 et dont le suicide avait déclenché le mouvement de contestation en Tunisie. Hamza, lui, n'a que 13 ans et décide de manifester le 29 avril 2011 dans sa ville de Deraa, alors assiégée par l'armée. Le jeune écolier ne reviendra pas ; le 27 mai, ses parents reçoivent son corps sans vie.

Très vite, une vidéo de sa dépouille est postée sur Youtube. Les activistes syriens assurent qu'Hamza a été torturé, ses parties génitales mutilées. Depuis, la photo du jeune garçon orne souvent les drapeaux des manifestants, qui défilent parfois aux cris de « Nous sommes tous Hamza al-Khatib ». Il est désormais devenu un des symboles de la révolte syrienne.


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19: La mort de journalistes français à Homs

Rémi Ochlik est décédé le 22 février 2012 dans le bombardement d'un appartement transformé en centre de presse improvisé par les militants à Baba Amr, bastion de la rébellion dans la ville de Homs (centre), pilonné pendant des semaines par l'armée.

A ses côtés, Marie Colvin, journaliste américaine, est également décédée. La journaliste française Edith Bouvier, 31 ans, présente lors de ce bombardement, a elle été grièvement blessée. En compagnie de William Daniels, elle est parvenue à quitter Homs et à rejoindre le Liban après un long périple. 

Quelques semaines avant, le 11 janvier, Gilles Jacquier, grand reporter à France 2, était tué à Homs par un obus. Selon les derniers éléments, une bavure des rebelles pourrait être à l'origine de sa mort. 


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20: Massacre à Houla

Le 25 mai 2012, les militants dénoncent la mort de 108 personnes, dont 49 enfants et 34 femmes, dans la localité de Houla (province de Homs). Les bombardements auraient débuté à midi à la périphérie de Houla et se seraient poursuivis jusqu'au lendemain à l'aube.

Le Conseil de sécurité condamne les autorités syriennes, dénonçant « des bombardements par les chars et l'artillerie gouvernementale ». En juin, un rapport d'une Commission d'enquête de l'ONU affirme que les forces pro-Assad sont responsables.


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21: Massacre à al-Koubeir

Le 6 juin  2012 , au moins 55 personnes dont des femmes et des enfants sont tuées à Al-Koubeir, un hameau de la province de Hama, selon l'OSDH, qui, avec l'opposition, impute ce massacre aux « chabbihas » (miliciens pro-régime). Damas fait état de neuf victimes tuées par des « groupes terroristes », appellation officielle pour désigner rebelles et opposants.


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22: L'avion de la discorde

Le 25 juin 2012, la défense anti-aérienne syrienne abat un avion militaire turc effectuant un vol d'entraînement au-dessus des eaux internationales. Les autorités syriennes assurent que le chasseur avait violé l'espace aérien syrien mais la Turquie dénonce un « acte hostile », prévenant que « tout élément militaire qui posera (...) un danger de sécurité à la frontière turque venant de la Syrie » sera considéré comme une cible.

Le 12 juillet, l'armée turque annonce ne pas avoir trouvé de traces d'explosifs sur son avion de chasse, provoquant une confusion et engendrant des questions sur la façon dont s'est produit l'incident. Mais selon un spécialiste, une charge anti-aérienne qui aurait explosé à proximité de l'appareil en vol aurait pu le déstabiliser et provoquer son écrasement... En attendant d'autres expertises, le mystère reste donc entier.


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23: Massacre à Treimsa

Le 12 juillet  2012, au moins 150 personnes, dont plusieurs dizaines de combattants rebelles meurent dans la localité de Treimsa (province de Hama) selon l'OSDH. Selon un militant anti-régime, la majorité des personnes tuées étaient des membres de l'Armée syrienne libre (ASL), force d'opposition armée, qui ont attaqué un convoi de l'armée avant d'être la cible d'une contre-attaque meurtrière.Le régime fait porter la responsabilité de la tuerie aux « groupes terroristes armés ».

L'opposition réclame au Conseil de sécurité une résolution contraignante pour mettre fin au bain de sang.


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24: Premier jour du ramadan meurtrier

Au moins 128 personnes, dont un tambourineur du ramadan, ont péri dans les violences en Syrie le 21 juillet 2012, premier jour du jeûne pour les rebelles tandis que les autorités ont annoncé qu'il débuterait samedi, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Parmi les morts figurent 85 civils, 26 soldats et 17 rebelles.La province de Damas a payé le tribut le plus lourd avec 25 civils tués, suivie de Homs (centre) avec 15 civils tués, et de la province d'Idleb (nord-ouest) avec 12 civils tués. Dans la province méridionale de Deraa, onze civils et deux rebelles ont été tués.


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25: L'ONU prisonnière de ses divisions

L'ONU condamne la répression syrienne depuis le début du mois de juillet 2011. Nommé émissaire chargé de la question syrienne, Kofi Annan tente en vain depuis avril 2012 de faire appliquer un plan de cessez-le-feu que toutes les parties du conflit ont pourtant validé en avril.

300 observateurs militaires non-armés et une centaine d'experts civils, chargés de veiller au respect de ce « plan Annan », ont dû renoncer en juin à patrouiller sur le terrain, en raison des combats de plus en plus intensifs. Leur mission, qui devait expirée mi-juillet, a été prolongée de 30 jours.

Par trois fois depuis le début du conflit, Russie et Chine, alliés de la Syrie, ont mis leur veto à une résolution condamnant la répression en Syrie.


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26: L'UE et ses 17 "trains de sanctions"

L'Union européenne appelle depuis l'été 2011 au départ d'Assad, même si les pays membres ne militent pas tous pour une traduction du leader syrien devant le justice internationale.

17 trains de sanctions économiques ont été lancés depuis Bruxelles, qui gonfle chaque mois sa liste noire d'entreprises interdites de relations commerciales et de personnes interdites de visa. Les avoirs de l'entourage d'Assad ont été gelés et un embargo sur les exportations de pétrole syrien a été instauré.

Sur le plan humanitaire, la Commission européenne a annoncé mi-juillet 2012 avoir porté à 63 millions d'euros son assistance à la population en Syrie ou réfugiée dans les pays voisins. Selon la Commission, les États membres de l'UE ont pour leur part débloqué à ce jour quelque 27,5 millions d'euros d'aide humanitaire.


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27: La Ligue arabe croit en une issue pacifique

La Ligue arabe, qui a exclu la Syrie de ses réunions en novembre 2011 et appelé de nombreuses fois au départ d'Assad, est officiellement opposée à toute intervention militaire extérieure, même si certains de ses membres, comme le Qatar ou l'Arabie Saoudite, fournissent des armes à l'opposition syrienne.

Réuni en urgence en juillet 2012 à Doha, le comité ministériel de la ligue arabe chargé de la question syrienne (Qatar, Arabie saoudite, Oman, Égypte, Soudan, Algérie, Irak, Koweït), a promis une énième fois à Bachar el-Assad une sortie « sûre » s'il acceptait de quitter le pouvoir.

En parallèle, le comité a invité l'opposition à former un gouvernement d'union nationale. La ligue vient d'allouer 100 millions de dollars aux réfugiés syriens par la Ligue, qui prône également la création de couloirs humanitaires.


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28: Bachar al-Assad

Depuis le début de larévolte en mars 2011, le président syrien s'est fait très discretdans ses apparitions. Adoptant systématiquement une postureconspirationniste, il a évoqué en juin dernier une « véritableguerre menée de l'étranger » et assimile régulièrement  larébellion a du « terrorisme », pour justifier larépression menée par l'armée, dernier pilier du régime.

Lespremiers mois de la crise ont pourtant été marqués par une volontéde contenir la colère du peuple. Promettant de nombreuses réformessociales ainsi qu'une lutte plus efficace contre la corruption, Assada levé dès avril 2011 l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963,tout en libérant à plusieurs reprises les prisonniers de larévolution, en mai et en juin. Mais les exactions menées parl'armée contre la population civile n'ont fait qu'attiser la colèredu peuple, et Bachar al-Assad s'est peu à peu isolé de lacommunauté internationale, notamment en ne respectant aucune de sespromesses vis-à-vis de la ligue arabe et de l'ONU.


L'attentatdu 17 juillet 2012 à Damas, dans lequel son beau-frère à trouvéla mort ainsi que de haut-responsables du régime, marque pourbeaucoup le « début de la fin » pour Bachar al-Assad.Des rumeurs le donnent en fuite dans une ville de province quandd'autres le disent toujours aux commandes du régime à Damas.Plusieurs sources diplomatiques le soupçonnent de préparer unepartition du pays en pratiquant un véritable nettoyage ethniquecontre les sunnites à l'ouest afin de pouvoir s'y replier avec sonclan et de créer une sorte d’État alaouite dans l’État syrien.


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29: L'opposition syrienne

L'oppositionsyrienne est double. Militaire d'abord avec la création le 1er août2011 par Riyad Al-Asaad, un colonel déserteur, de l’Arméesyrienne libre (ASL), pour lutter contre les forces du régime.

Cetteorganisation peut compter sur le soutien de ses voisins turcs etlibanais et surtout de la manne financière du Qatar et de l’Arabiesaoudite. Ce « parrainage » se traduit notamment par lafourniture d’armes sophistiquées. A noter que la Franceparticipe également à ce soutien international : Paris s’est engagé à livrerdes moyens de transmission ultramodernes et sécurisés à l’ASL.

Surle plan politique, des opposants ont crée le 23 août le Conseilnational syrien à Istanbul pour coordonner la lutte politique contrele régime. Il regroupe plusieurs membres d'opposants comme lesFrères musulmans, des libéraux mais aussi des partis kurdes etassyriens. Composé de 190 membres, le Conseil est présidé parAbdel Basset Sayda. La France reconnaît le CNS comme « interlocuteurlégitime » depuis le 23 novembre 2011 (et comme « représentantlégal » du peuple syrien depuis le 24 février 2012).


Le 29 novembre 2011,l'Armée syrienne libre (ASL) a reconnu l'autorité du Conseilnational syrien (CNS), qui, depuis avril 2012, verse des salaires auxcombattants de l'ASL.


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30: La menace des armes chimiques

Le 24 juillet 2012, le régime syrien reconnaît pour la première fois posséder des armes chimiques et menace de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa population. Les rebelles annoncent que ces composants chimiques viennent d'être transférés vers des aéroports à la frontière.

La réaction de Washington est immédiate et Barack Obama rappelle à Assad et son entourage « que le monde les regarde, et qu'ils devront rendre des comptes devant la communauté internationale et les Etats-Unis si jamais ils faisaient l'erreur tragique de les utiliser ».


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31: Poste-frontière d'Al Boukamal

Point de jonction avec la ville irakienne de Qaïm, le poste-frontière de Boukamal a été conquis jeudi 19 juillet par l'Armée syrienne libre (ASL).

C'est le centre névralgique des échanges entre les deux pays qui partagent une frontière longue de 600 km.


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32: Poste-frontière d'Al-Salama

Les rebelles ont pris le poste d'Al-Salama, au nord d'Alep (nord), et face au poste-frontière turc d'Öncüpinar, dans la province de Kilis (sud), dimanche 22 juillet au matin. La Turquie a fermé la frontière de son côté, à Oncupinar. 
 


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33: Poste-frontière de Bâb al Hawâ

Les rebelles se sont emparés du poste-frontière de Bab al-Hawa jeudi 19 juillet, a affirmé à l'AFP une source diplomatique turque. Face a la dégradation des conditions de sécurité, la Turquie a fermé la frontière de son côté, à Cilvegozu.


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34: Poste-frontière de Djarablous

Les rebelles ont annoncé jeudi 17 juillet contrôler le passage frontalier entre la Syrie et la Turquie situé à Djarablous. Cette ville, qui compte environ 25.000 habitants, un lieu de passage vers la Turquie. La Turquie a fermé la frontière de son côté, à Karkamis.


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35: Deir ez-Zor

Moins exposée que les villes de Homs ou de Hama, la région de Deir ez-Zor reste le théâtre d'affrontements. En avril 2012, plusieurs civils sont morts dans les combats entre le régime et rebelles. 


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36: Poste-frontière d'Al Yaroubiyeh

Le poste-frontière de Rabiyah est encore aux mains de l'armée syrienne mais les routes qui y mènent sont aux mains de l'armée syrienne libre.


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37: Poste-frontière d'At Tarif

L'armée syrienne tient encore ce poste-frontière, malgré les attaques des rebelles. Du côté iraquien, les gardes ont l'ordre de ne pas laisser passer de réfugiés syriens, l'Iraq faisant déjà face au retour de dizaines de milliers de ressortissants réfugiés...en Syrie.


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38: Poste-frontière d'Ain ad Dalbeh

Le poste frontière, situé près de Kassab, face à Yayladagi en Turquie, continue pour le moment de fonctionner normalement, même si son activité est extrêmement réduite en raison des violences en Syrie.


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39: Le poste-frontière de Tall al-Abyad

Le poste-frontière de Tall al-Abyad, face Akçakale en Turquie,  continue de fonctionner au ralenti, en raisons des violences. C'est l'un des deux postes frontières avec la Turquie encore ouverts.


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40: Poste-frontière d'Al Qamishly

Ce poste-frontière est ouvert côté turc mais fermé côté syrien depuis plusieurs mois.


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41: Poste-frontière d' Al Qa?a



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42: Poste-frontière d'Al Karabeh



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Pas moins de 30.000 réfugiés syriens ont franchi le 20 juillet ce poste-frontière, le plus proche de Damas, où les combats faisaient rage.


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