"Ça s'appelle du bourrage d'urnes." L'expression est de Jean-François Copé, ce lundi matin, au micro de BFMTV-RMC. Mais les accusations vont dans les deux sens. Et coup de théâtre à la mi-journée : les deux camps se mettent d'accord sur la situation à Nice. Il y aurait eu des erreurs, mais pas de volonté de fraude. Alors où y a-t-il contestation ? Le point département par département.
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De simples "erreurs" ?
Dans la 1ère circonscription desAlpes-Maritimes, Valérie Rosso-Debord (pro-Copé) a d'abord parlé de 1.178bulletins comptabilisés pour 590 signatures sur les listes d'émargements, soit588 bulletins en trop. "Intox", a répondu Eric Ciotti. Lesrecomptages ont ramené ce nombre à 90 bulletins en surnombre. Dans la 3ecirconscription, il y a un écart de 29 entre le nombre de bulletins et lenombre de signatures sur les listes d'émargement, après recomptage.
Mais, lundi à la mi-journée, un terraind'entente a été trouvé, rapporte "Nice Matin". D'après le procèsverbal envoyé à la Cocoe, et signé par les représentants des deux camps, lesscrutateurs ont trouvé une explication : certains militants auraient voté puisseraient partis sans avoir signé les cahiers d'émargement, lassés par la longueattente. Pas de volonté de fraude, donc.
Imbroglio sur les bureaux de votes
40 bulletins en trop ?
Plus de contestation.
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