Lugares de interés (POIs) del Mapa
1: De : Av. de la Porte de Clignancourt
Le trajet
Avenue de la Porte de Clignancourt, Porte de Clignacourt, Boulevard Ornano, Place Albert Kahn, Rue du Mont Cenis, Rue Duc, Rue Ramey, Rue de Clignancourt, Rue de Rochechouart, Rue Cadet (Hôtel de Hollande), Rue du Faubourt Montmartre, Rue Montmartre, Les Halles, Rue du Pont-Neuf, Pont-Neuf, Quai des Orfèvres, Pont Saint Michel, Boulevard Saint-Michel, Place Edmond Rostand, Rue Gay-Lussac, Rue Claude Bernard, Rue Berthollet, Rue de la Glacière (Boucherie Pétard), Rue de l’Amiral-Mouchez, Avenue Pierre de Coubertin.
Más sobre De : Av. de la Porte de Clignancourt3: Jeudi 17 mai
Jeudi 17 mai.
Partir avec un carnet siglé : "Pélerin". Il est un peu plus de 15h30. Traverser Paris à pied, un engagement militant ? C'est l'heure des gens qui parlent seuls. Avec ou sans oreillettes. Une affiche pour le restaurant l'Odyssée, des policiers à vélo. Des vendeurs de voitures avenue Porte de Clignacourt et des klaxons. Premier essai.
Más sobre Jeudi 17 mai5: Mardi 22 mai
Boulevard Ornano, dans un troquet.
Un serpent dans une bouteille, du Viandox. Du café s’est fait emprisonné dans une tasse blanche. La tenancière parle avec un homme. Il a un verre presque plein devant lui. La poussière se repose sur les étagères. L’homme a travaillé aux Halles. Il commençait à 11h du soir. Les cageots étaient gelés. Il avait froid mais après, “au bout de 10 minutes”, ça allait.
Aujourd’hui, un bus part tous les jours pour Rungis selon la patronne. Assise sur un tabouret, elle garde les yeux baissés. Il faut de la “volonté”, du “courage” dit l’homme. Il parle des “jeunes” et de ceux qui “tendent la main”.
Sur le trottoir, face au bar, l’arrêt de bus attend.
Le comptoir est marqué par de petits cratères. Dans la tasse, le café reste brûlant. Le jukebox n’est pas allumé. La rumeur commune du boulevard s’engouffre par la porte grande ouverte. Les carreaux sont un peu sales. Le temps coule, jaune, lent, profond comme un sillon.
Plus loin, dans les vitrines près du bitume, des tas de cables attendent et on élève des montagnes de sacs dans les échoppes.
Más sobre Mardi 22 mai6: Jeudi 24 mai
Soleil clair et franc. Il est presque 16h place Albert Kahn. Au fast-food, les boissons sont au choix, “grandes petites moyennes”. C’est la serveuse qui propose. Elle ajoute mécaniquement : “Avec ou sans glaçons ?”
A sa gauche, derrière la fenêtre entr’ouverte, de l’autre côté de la place, les platanes verts, les feux de signalisation, les toilettes publiques et les éternelles voitures ronronnantes. Et juste après, la rue du Mont-Cenis qui grimpe doucement.
Más sobre Jeudi 24 mai7: Lundi 28 mai
La rue du Mont Cenis est longue de 1 304 m et fait 12 m de large. Un vendeur de légumes propose des abricots à 7,95 euros le kilo.
Ils sont : “origine France”. Un prêtre passe. Deux boutiques et un café laissent s’échapper de la musique.
Más sobre Lundi 28 mai10: Mercredi 19 juin 2012 – Rue de Clignancourt
14h06, un homme passe devant l’enseigne « Aux 2 Marroniers ». Il a un pyjama bleu, très fin. Il ressemble à ceux que l’on revêt dans les hôpitaux.
Il porte aussi des chaussures de tennis orange. Il fume une cigarette. Il la termine rapidement. Il jette alors son mégot dans les airs et essaye de le reprendre de volée avec son pied droit. Il le manque.
Il continue donc sa marche. Traversée la chaussée. Sur le bas de son pantalon de pyjama, il y a un peu de terre.
Más sobre Mercredi 19 juin 2012 – Rue de Clignancourt11: Mercredi 13 juin – Rue Ramey
La librairie L’Odeur du book ouvre habituellement à 14h30. Il est 14h45. Devant la grille fermée, la stagiaire attend. « Ils ne devraient pas tarder » annonce-t-elle. 15h, les responsables arrivent du bas de la rue. C’est une femme et un homme.
L’homme ouvre un cadenas et tire une chaîne pour libérer la grille. Puis il tourne une clé dans une serrure et le rideau de fer se lève automatiquement.
La librairie est spécialisée en sciences humaines. « Ils ont vraiment beaucoup de choses » affirme la stagiaire. Ce jour-là, leur vitrine propose un choix de livres traitant de la sexualité et de l’érotisme, dans tous les pays, et dans une multitude de matières.
Malheureusement, ils n’ont pas la revue Z. Une revue itinérante de critique sociale. « Ils ne sont pas encore passés » se justifie le responsable de la boutique. Puis il conclut, en regardant vers la rue : « Je dois les appeler. »
Más sobre Mercredi 13 juin – Rue Ramey