0: Scholastique Mukasonga
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1: Henri Lopes
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2: Libar M. Fofana
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3: Mamadou Mahmoud N'Dongo
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4: Jean-François Samlong
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5: Amal Sewtohul
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6: Jacques Dalodé
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7: Koffi Kwahulé
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8: Fabienne Kanor
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9: Antoine Matha
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10: Abasse Ndione
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11: Théo Ananissoh
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12: Eugène Ébodé
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0: Scholastique Mukasonga

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photo C. Hélie Gallimard

Scholastique Mukasonga est née à la fin des années 1950 au Rwanda au bord de la rivière Rukara, dans la préfecture de Gikongoro. Elle eut une enfance troublée par la terreur des Hutu dans les années 1960. En 1968, Scholastique Mukasonga passe l'examen national qui fut un succès inespéré pour elle qui, pendant ses années d'école, fut humiliée par ses camarades Hutu. Puis de 1971 à 1973 elle sera admise dans l'école d'assistante sociale de Butare où elle eut l'illusion d'une vie normale. Au moment du génocide de 1994, Scholastique Mukasonga vit en France. 

 
Elle réside actuellement à Saint-Aubin sur mer où elle exerce le métier d'assistante sociale.Son premier récit : Inyenzi ou les cafards (2006) Continents Noirs Gallimard, raconte son enfance à Nyamata où sa famille a été déportée en 1960, puis massacrée pendant le génocide de 1994. 

 
«Ce livre, je l'ai écrit pour tous ceux qui ont été exterminés et dont je suis la seule à conserver la mémoire» explique Scholastique Mukasonga. «J'ai élevé pour eux ce tombeau de papier».Suivront dans la collection Continents Noirs Gallimard La Femme aux pieds nus, (2008, parution en Folio 2012), L’iguifou, Nouvelles rwandaises (2010) et Notre-Dame du Nil (2012). 

 
Téléchargez Notre Dame du Nil prix Renaudot 2012 

 
Téléchargez L'Iguifou.


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1: Henri Lopes

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photo J Sassier 

Je suis né à Léopoldville, (redevenue, depuis lors, Kinshasa) sous la colonisation, quelques années avant la seconde guerre mondiale (1937), dans une famille métisse. Pourtant, c'est de l'autre rive, le Congo-Brazzaville, que je suis citoyen.

Ce sont vraisemblablement ces croisements et ces mélanges qui m'ont conduit un jour à l'Unesco, la plus grande usine à métisser du monde ; j'y ai passé plus de dix-sept ans.

On à voulu lire le reste de ma vie en suivant l'itinéraire d'Andélé, le narrateur de mon Chercheur d'Afriques. C'est déprécier un romancier que de réduire ses œuvres de fiction à une autobiographie mais en même temps, méfiez-vous de mes démentis ; je suis un grand menteur ! Car sans mensonge, pas de vrai roman, pas de réalité dans le roman. A condition bien sûr, comme dit Aragon, de savoir "mentir-vrai".

J'ai passé mon enfance au bord de l'eau. D'abord sur chacune des rives du fleuve Congo, puis sur celles de l'Oubangui pour aboutir, quelques années après la deuxième guerre mondiale, sur les bords de la Loire. A part l'enseignement de mon professeur de philosophie (Michel Verret, mon maître réel), j'y ai appris quelques rudiments de latin, pour mieux comprendre le lingala (l'une de mes deux langues maternelles ; l'autre étant le français), et quelques formules toutes faites en vue des examens. J'y ai surtout appris deux choses importantes : jouer au football et manier l'argot avec dextérité. C'est là, et non en Afrique, que j'ai pris conscience de ma négritude et que j'ai noué des amitiés essentielles. Elles m'ont définitivement vacciné contre le racisme et toutes autres formes de préjugés. Sans la rejeter, j'ai dépassé ma négritude.

C'est sur fond de guerre d'Algérie que j'ai poursuivi mes études à Paris. J'y ai fait mes universités autant dans la vénérable Sorbonne que dans les réunions clandestines pour une Afrique indépendante. Rêveurs nous la voulions unie ; les années nous ont fait découvrir les tragédies de l'Histoire.

J'avais vingt trois ans lorsque Malraux, représentant de Gaulle, se rendit à Brazzaville y proclamer l'Indépendance. En vacances, j'étais ce jour là dans la ville mais, irrespectueux, je boycottais la cérémonie. Cinq ans après, je rentrais au pays pour y exercer le métier de professeur, avant de me laisser divertir par les mirages de la politique. J'ai fait le tour de presque tous les postes du gouvernement, y compris celui de Premier Ministre avant de m'apercevoir que je n'étais pas un animal politique. Je demeure un observateur assidu de la vie publique, voire un acteur, mais hors des appareils, dont je me suis détaché en 1980. Même actuellement, dans mon poste d'ambassadeur, je veille à me tenir à distance des partis et à me prémunir contre leur langue de bois. 

Dans un moment de faiblesse, voilà que je me livre. A quoi bon ? Ces pans d'une vie banale ne vous fourniront pas les clés de mon imaginaire. 

Je voudrais mes romans plus intéressants que moi, plus riches et plus enrichissants que ma vie.

Si j'ai commis quelques poèmes aux temps des études en Europe, c'est en Afrique que j'ai publié mon premier ouvrage : un recueil de nouvelles, Tribaliques (1971), qui me valut l'indulgence du jury du Grand prix de la littérature d'Afrique noire (1972).

J'ai depuis lors publié sept romans. Deux aux éditions Clé de Yaoundé (La nouvelle romance et Sans tam-tam), que personne ne connaît en France, un aux éditions Présence Africaine (Le pleurer-rire, 1982) et quatre aux éditions du Seuil (Le chercheur d'Afriques en 1990, Sur l'autre rive en 1992 et Le lys et le flamboyant en 1997). Chacun d'eux a été traduit dans quelques langues d'Europe et d'Amérique. 

Généreuse, l'Académie française m'a offert un beau cadeau en 1993 : le Grand Prix de la Francophonie, pour l'ensemble de mon œuvre. Le méritais-je ? Immodeste, je m'en suis emparé.

Il n'a pas été facile de mener ma double vie : d'une part dans le métier d'écrivain et d'autre part, hier, dans la profession de fonctionnaire international puis, aujourd'hui, dans celle d'ambassadeur. Têtu, j'ai persisté mais, l'horizon se rapprochant, je me consacre de plus en plus à mon métier, celui d'écrivain.

 
Téléchargez Une enfant de Poto-Poto -Prix Porte Dorée 2012


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2: Libar M. Fofana

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photo J Sassier 

Libar M. Fofana est né en 1959 à Conakry en Guinée. A dix-sept ans il fuit son pays et le régime du président Sékou Touré pour s’exiler en Europe. Si Libar M. Fofana parle de la douleur, c’est que lui-même la connaît bien. Il se voit contraint de fuir son pays alors que son père est enfermé et torturé dans la célèbre prison de Camp Boira. Pour échapper à la haine portée aux Peuls, considérés comme étant ennemis de la révolution marxiste, Libar M. Fofana gagne le Mali à pieds, puis la Côte d’Ivoire d’où il s’embarque pour l’Europe. 
Après trois ans de travaux divers, il s’installe en Suisse et suit une formation en génie électrique à Genève. En 1984, il arrive en France. Diplômé d'informatique à Aix-en-Provence, il travaille pendant dix ans à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille.
La douleur, c’est elle aussi qui conduit Libar M. Fofana à l’écriture. C’est en effet en 1993, quand il perd une grande partie de son audition lors d’un concert, que commence son aventure littéraire. A l’hôpital, il se met à écrire : incapable de lire sur les lèvres, on lui donne un crayon et un papier pour s’exprimer. Après sa convalescence, il continue à écrire, d’abord des textes courts puis des nouvelles. 
Ingénieur en informatique, il vit actuellement à Marseille.

 
Téléchargez L'étrange rêve d'une femme inachevée Prix Ouest-France Étonnants Voyageurs 2012

 
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3: Mamadou Mahmoud N'Dongo

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photo C. Hélie Gallimard

Mamadou Mahmoud N’Dongo est né en 1970 au Sénégal.

 
Il a fait des études en histoire de l’art, littérature et cinéma. Écrivain, cinéaste, il a publié des textes remarqués : L’histoire du fauteuil qui s’amouracha d’une âme, L’errance de Sidiki Bâ, Bridge Road, et d’El Hadj. Ce roman est actuellement en cours d’adaptation. 

 
Mamadou Mahmoud N’Dongo est le réalisateur de plusieurs films de fiction sélectionnés dans différents festivals : Le mangeur d’hélium, Solo, L’œil. 
Aux éditions Gallimard, il a publié La géométrie des variables, son cinquième livre, en 2010, et Mood indigo en 2011.

 
Remington paraît en septembre 2012.

Téléchargez Remington

Téléchargez Mood Indigo


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4: Jean-François Samlong

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Poète, romancier, essayiste et traducteur de textes créoles en français, Jean-François Samlong est né en 1949 à La Réunion. Titulaire d’un doctorat en lettres et sciences humaines, il a été professeur de français. Il est l’auteur d’une dizaine de romans dont, récemment, Le Nègre blanc de Bel Air (Le Serpent à Plumes, 2002) et L’Empreinte française (Le Serpent à Plumes, 2005)..

Téléchargez Une guillotine dans un train de nuit


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5: Amal Sewtohul

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Journaliste, attaché d’ambassade (notamment à Pékin), Amal Sewtohul est né en 1971 à Maurice. Il a publié dans la collection Continents noirs un premier roman, Histoire d’Ashok et d’autres personnages de moindre importance, en 2001.

 
Téléchargez Made in Mauritius.

 

 


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6: Jacques Dalodé

DALODE-Jacques-photo-C.-Hélie-Gallimard

Jacques Dalodé est né en 1948 à Cotonou. 
Il est diplômé de l’École des Mines de Paris et de l’Institut français du pétrole. 
Il vit en région parisienne.
Très bonnes nouvelles du Bénin est son premier livre.

Téléchargez Très bonnes nouvelles du Bénin.


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7: Koffi Kwahulé

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 photo C. Hélie Gallimard.jpg

 
Koffi Kwahulé est né à Abengourou (Côte d’Ivoire). 
Romancier (Babyface, Ed. Gallimard, « Continents noirs », Paris 2006) et dramaturge, ses pièces ont fait l’objet de plusieurs créations dont les plus récentes sont notamment Big Shoot par Merel van Nes au Festival « Verse Waar » de Breda (Pays-bas) en juin 2005, trad. néerlandaise d’Ev. van Hemert, La Dame du café d’en face par Johan Heldenberg en 2004 au Zuidpool Theater d’Anvers, trad. flamande d’Eva Schram, Bintou par Rosa Gasquet en 2003 au Théâtre Océan Nord de Bruxelles, P’tite-Souillure par Eva Salzmannovà en 2003 au DISK de Prague, trad. tchèque de Michal Laznovsky, Jaz (Théâtrales, 1998) par Daniela Giordano en 2000 au Teatro del Fontanone de Rome, trad. italienne de Gianni Poli.
Il vit et travaille à Paris.
Téléchargez Monsieur Ki.


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8: Fabienne Kanor

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photo C. Hélie Gallimard

Après des études supérieures en Littérature comparée et en sémiologie, Fabienne Kanor se lance dans le journalisme, portant plusieurs casquettes et fréquentant diverses adresses (reporter à Radio France International, à Canal France International, journaliste à Nova et à France 3)…
Depuis cinq ans, elle retourne à ses premières amours : l'écriture, ainsi que la réalisation de documentaires et de films courts Orléanaise sur les papiers, parisienne sur le tard, antillaise d'origine, la jeune femme a longtemps vécu dans un jardin au bout du monde, à Saint-Louis du Sénégal.
Actuellement, elle vit entre Paris et Fort-de-France.

Téléchargez Anticorps


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9: Antoine Matha

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Antoine Matha, écrivain originaire du Congo-Brazzaville.

 
Téléchargez Épitaphe.


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10: Abasse Ndione

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 photo J. Sassier

Issu d'une famille très nombreuse, Abasse Ndione a été infirmier d'état pendant 35 ans.

 
Il publie les deux tomes de La vie en spirale aux Nouvelles éditions africaines en 1984 et en 1988 (l'oeuvre sera repris dans la Série Noire des éditions Gallimard en 1998).

 
Par la suite, Ndione prend une retraite anticipée pour se consacrer à l'écriture. Il écrit et publie Ramata (La Noire, éditions Gallimard, 2000), désormais considéré comme le chef de file du roman noir au Sénégal. 

 
Ndione vit et écrit dans un village de pêcheur à quelques kilomètres de Dakar. Son dernier roman, Mbëkë Mi paraît en septembre 2008 chez Gallimard/Continents noirs. 

Téléchargez Mbëkë mi.


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11: Théo Ananissoh

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photo C. Hélie Gallimard
 
Je suis né en 1962 en Centrafrique, de parents Togolais tous les deux.
J’ai vécu jusqu’à l’âge de 12 ans en Centrafrique, avant de « revenir » au Togo (uniquement parce que Bokassa faisait fuir tout le monde). Je suis donc Togolais.

J’ai quitté le Togo en 1986 pour suivre des études de lettres à Paris.

Maîtrise de Lettres Modernes à Paris III - Sorbonne Nouvelle, puis doctorat en Littérature Générale et Comparée dans la même université en 1996.

J’ai enseigné le français dans des collèges de l’académie de Versailles entre 1991 et 1994.
Entre 1996 et 2001, j’ai été engagé par l’université de Cologne (Allemagne) pour y enseigner la littérature africaine francophone.
Je suis ensuite resté dans ce pays où j’enseigne le français à des adultes à Düsseldorf.


Je suis membre de différentes associations d’études francophones et participe régulièrement à des colloques universitaires sur la littérature africaine.

Ayant toujours aimé lire l’écrivain britannique V. S. Naipaul, j’ai publié dans la revue « Esprit » (février 1993) un compte rendu de son dernier grand récit de voyage : « L’Inde. Un million de révoltes » (pages 203-204).

Outre des textes de recherche, j’ai publié des nouvelles.

Dans la revue Notre Librairie (n° 150, « 40 ans de littératures du Sud ».)

Une de mes nouvelles a été sélectionnée par l’éditeur anglais Picador pour figurer dans son anthologie littéraire africaine : « Picador book of african stories », ed. by Stephen Gray, Picador, London, 2000. Cette anthologie comporte des noms comme Naguib Mahfouz, Tahar Ben Jelloun, Nuruddin Farah ou Ben Okri…

WSOY, la plus grande maison d’édition de Finlande, a inclus un de mes textes dans une collection de nouvelles africaines qu’elle va publier cet hiver.

Un autre texte, dans un ouvrage également collectif qui célèbre le bicentenaire de la révolution haïtienne, paraît en décembre chez l’éditeur québécois Mémoire d’encrier.

Au mois de mai 2003, j’ai été boursier de « Volkswagen Foundation » et invité par l’université de Bayreuth dans le cadre de son projet : « African writers in Germany since 1960 » dirigé par le prof. János Riesz.

Je voudrais ajouter que « Lisahohé », dont le manuscrit m’a valu cette bourse à l’université de Bayreuth, a fait l’objet d’une longue étude de la part du professeur János Riesz, directeur du Centre de recherches sur la littérature africaine, sans doute le plus important en Allemagne. Etude publiée dans « Weltengarten. Deutsch-Afrikanisches Jahrbuch für Interkulturelles Denken », Revonnah Verlag Hannover, 2004.

Krefeld, 25.11.04

 
Téléchargez Ténèbres à midi.


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12: Eugène Ébodé

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Eugène Ébodé est né le 11 janvier 1962 à Douala, au Cameroun. 
Ancien international junior de football dans son pays d’origine, il est diplômé de l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence et du CELSA, et titulaire d’un Master 2 en sciences politiques.

Ancien chroniqueur littéraire de l’émission Cosmopolitaine, sur France Inter, il est actuellement chroniqueur au journal suisse Le Courrier de Genève et enseigne l’écriture journalistique à l'Université de Nîmes, en France. Il a obtenu le prix Yambo Ouologuem pour Madame l’Afrique (roman, Apic, Alger). 

Eugène Ebodé est Chevalier des Arts et des Lettres.

BIBLIOGRAPHIE (dans la collection Continents Noirs)

La Transmission (roman) 2002
La Divine colère (roman) 2004
Silikani (roman) 2006 
Prix Ève Delacroix de l’Académie Française
Métisse palissade (roman) 2012
La Rose dans le bus jaune (roman) 2013

Téléchargez La Rose dans le bus jaune.


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