La Ligue arabe, qui a exclu la Syrie de ses réunions en novembre 2011 et appelé de nombreuses fois au départ d'Assad, est officiellement opposée à toute intervention militaire extérieure, même si certains de ses membres, comme le Qatar ou l'Arabie Saoudite, fournissent des armes à l'opposition syrienne.
Réuni en urgence en juillet 2012 à Doha, le comité ministériel de la ligue arabe chargé de la question syrienne (Qatar, Arabie saoudite, Oman, Égypte, Soudan, Algérie, Irak, Koweït), a promis une énième fois à Bachar el-Assad une sortie « sûre » s'il acceptait de quitter le pouvoir.
En parallèle, le comité a invité l'opposition à former un gouvernement d'union nationale. La ligue vient d'allouer 100 millions de dollars aux réfugiés syriens par la Ligue, qui prône également la création de couloirs humanitaires.