Dès le mois de mars 2011, la France a appelé le pouvoir syrien à « renoncer à tout usage excessif de la force » contre les manifestants et condamné « les violences qui ont fait des morts et des blessés ».
En décembre 2011, Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères,
a dénoncé des crimes contre l'humanité alors que Nicolas Sarkozy réclamait début 2012 le départ du dirigeant syrien, qu'il avait reçu à Paris lors du défilé du 14 juillet 2008.
Le 6 juillet, François Hollande, qui a succédé à Nicolas Sarkozy a été clair : « Bachar al-Assad doit partir »,
comme l'avait déjà répété Laurent Fabius, le nouveau ministre des Affaires étrangères français.