Hama, théâtre de manifestations depuis le début de la révolte, connaît un long siège en juillet 2011. Une vaste offensive de l'armée fait une centaine de morts et des dizaines de blessés, selon les militants. Barack Obama se dit alors « horrifié par l'usage qu'a fait le gouvernement syrien de la violence et de la brutalité contre son propre peuple ».
Hama, symbole de la répression, émeut la communauté internationale. D'autant que la ville a un lourd passé derrière elle. En 1980, alors que la ville se révolte, guidée par 150 officiers des frères musulmans, Hafez el-Assad donne l’ordre d’assiéger la ville et de la bombarder à l'artillerie lourde. Le nombre de victime est estimé entre 7 000 et 35 000.