L'intervention militaire étrangère au Mali

Territoire contrôlé par les groupes islamistes armés Aqmi, Ansar Eddine et Mujao.

La petite ville de Konna, 50 000 habitants, a été conquise par les islamistes radicaux le jeudi 10 janvier lors de leur offensive vers le sud du pays, déclenchant l'intervention française au Mali. Une semaine plus tard, l'armée malienne a annoncé avoir repris la localité aux jihadistes le jeudi 17 janvier. 

Menacée par l'offensive jihadiste du 7 au 10 janvier, la ville de Mopti est un verrou situé sur la ligne de démarcation entre le Nord, contrôlé par les différents groupes islamistes armés et le sud, sous emprise gouvernementale. Depuis la contre-offensive menée par les forces armées françaises et maliennes le 11 janvier, Mopti est fortement sécurisée.

La ville de Sévaré a une importance stratégique considérable en raison de son aéroport militaire capable d'accueillir des gros porteurs. Elle est également doté d'un poste de commandement opérationnel. Sévaré a été le point de départ de la contre-offensive contre les groupes islamistes armés, dans la nuit du 10 au 11 janvier. Elle sert aujourd'hui de ville garnison pour les troupes françaises et africaines qui se préparent à aller au front.

Douentza est tombée aux mains des islamistes radicaux du Mujao et d'Ansar Eddine le 1er septembre 2012. Lundi 14 janvier, l'aviation française a bombardé le quartier général du Mujao et a provoqué la fuite des combattants jihadistes qui tenaient la ville.

Contrôlée pendant neuf mois par les islamistes radicaux d'Aqmi et d'Ansar Eddine, la ville de Tombouctou n'a pas encore été ciblée par les raids de l'aviation française. Sur place, les habitants affirment cependant que les groupes jihadistes ont quitté la ville par crainte d'éventuelles frappes aériennes.

Depuis neuf mois, Gao, une des principales villes du Nord, était le sous le joug des islamistes radicaux du Mujao. Dimanche 13 janvier, d'intenses bombardements de l'aviation française ont tué plus d'une soixantaine de jihadistes. D'après des habitants, les combattants du Mujao ont quitté Gao mais plusieurs de leurs chefs sont encore présents dans la ville.

Dimanche 13 janvier, des avions français ont opéré des frappes aériennes dans la région de Kidal, plus précisément à Aghabo, à 50 km de Kidal. Aghabo est une base importante du groupe Ansar Eddine, où se trouvent notamment des dépôts de munitions et de carburant.

Lundi 14 janvier, les membres d'Aqmi sont repassés à l'offensive dans l'ouest du pays. Une katiba dirigée par Abou Zeid a fait tombé la localité de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, après des combats contre l'armée malienne. Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée de l'air française a mené des bombardements contre Diabali, tuant plusieurs jihadistes. Mercredi 16 janvier, les soldats français et maliens ont engagé des combats au sol contre les islamistes radicaux pour tenter de libérer la ville.

Des unités du 21ème RIMa, du 3ème RPIMa, du 2ème RIMa, du REC et du RHP sont déjà sur place à Bamako.

Transfert de 40 blindés légers français VAB et Sagaie de la force Licorne basée à Abidjan.

Dix hélicoptères de combat français (Gazelle et Tigre) du 4e régiment d'hélicoptère des forces spéciales, basés à Ouagadougou.

Six Mirage 2000D français et quatre Rafale basés à N'Djamena, au Tchad.

Le Sénégal a prévu d'envoyer 500 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Burkina Faso a prévu d'envoyer 500 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Niger a prévu d'envoyer 500 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Nigeria a prévu d'envoyer 500 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Togo a prévu d'envoyer 500 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Bénin a prévu d'envoyer 300 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Le Ghana a prévu d'envoyer 120 soldats dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali)

Deux drones français Harfang basés à Niamey.

Deux Mirage F1CR sont basés à Bamako.