Israël a une crainte principale, énoncée le 22 juillet par le ministre de la Défense Ehud Barak : «L'Etat d'Israël ne peut accepter le transfert d'armes de pointe de la Syrie au Liban», sous-entendu entre les mains du parti chiite Hezbollah, allié du régime syrien de Bachar al-Assad et fervent ennemi de l'Etat hébreu.
Mi-juillet, Israël a par ailleurs déposé plainte à l'ONU à la suite de l'infiltration de soldats syriens la semaine dernière sur le plateau du Golan, une région occupée par Israël depuis la guerre de 1967, puis annexée. Selon Israël, « des soldats syriens ont franchi la zone de séparation mise en place par l'accord signé en 1974 sur la séparation des forces d'Israël et de la Syrie ». Cette zone peut s'avérer décisive car elle surplombe la route de Damas...