SICHEM OSPREY - CLIPPERTON - Fortunes de Mer (sitios de interés)

Descripción del sitio

Echouement du SICHEM OSPREY le 10 février 2010 sur l'île de Clipperton.

echou450.jpg

Le chimiquier Danois Sichem Osprey s’est échoué à pleine vitesse sur le récif de Clipperton, le 10 février dernier dans le Pacifique. Les soutes du navire accueillent 10 500 tonnes d’un solvant toxique et inflammable. Le haut-commissaire a “mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger représenté par le navire (…) avant le 15 mars” Le Sichem Osprey, chimiquier Danois de 170mètres, qui bat pavillon Maltais, s’est échoué “à pleine vitesse”, à 16 noeuds, soit 29,6 kilomètres/heures, sur le récif de Clipperton le 10 février dernier. Le Parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour notamment “mise en danger de la vie d’autrui et infractions au code de la Marine Marchande”, a indiqué vendredi à l’AFP, Philippe Dezeraud, commissaire en chef et chargé de mission auprès du Secrétariat général de la Mer (SGMer) dépendant du Premier ministre, François Fillon. L’échouage s’est produit en pleine nuit alors que le géant des mers, parti du Panama, faisait route à travers le Pacifique pour gagner la Corée du Sud. 19 hommes d’équipage (Russes, Lettons et Philippins) se trouvent à son bord. Un bâtiment de la Marine nationale, la frégate Courbet (partie de Callao, Pérou), a été envoyé sur place avec à son bord un gendarme maritime chargé de lancer l’enquête sur les circonstances de l’échouage ainsi qu’un expert antipollution. “Cette équipe a été hélitreuillée ce matin à bord du Sichem Osprey, et confirme que les opérations en cours se déroulent conformément au plan initial de remise à flot. Les conditions météorologiques sont bonnes”, indiquait, vendredi, un communiqué du Haut commissariat.

La cargaison du chimiquier qui s’est échoué sur une longueur de 97 mètres inquiète néanmoins les autorités car elle est composée de “10 500 tonnes de xylène, produit toxique et inflammable, 6 000 tonnes de suif et 6 000 tonnes d’huile de soja”. “C’est un navire récent, équipé d’une double coque et aucune fuite n’a pour le moment été constatée”, a précisé à l’AFP, Philippe Dezeraud. “Mais les opérations de remise à flot vont être très difficiles, compte tenu de l’éloignement de Clipperton et de la très faible profondeur d’eau où le chimiquier -quiaun tirant d’eau de 11 mètres-, est encastré”. C’est l’armateur norvégien qui est en charge de l’opération. Un remorqueur affrété par Eitzen est déjà sur place, mais a échouédans ses tentatives de remise à flot du navire, ne parvenant à le faire bouger que de quinze petits mètres. “Les opérations de déchargement et de remorquage seront vraisemblablement très longues”, a estimé M. Dezeraud. Le haut-commissaireAdolphe Colrat a de son côté “mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger représenté par le navire (…) avant le 15 mars”. “Des navires de pompage et de transfert de la cargaison sont attendus en début de semaine prochaine pour alléger le navire en vue de procéder àdenouvelles tentatives de remorquage à la faveur des marées de fin de mois”, indique encore le Haut-commissariat, qui précise qu’à l’heure actuelle “il n’est pas possible de se prononcer sur les raisons de l’échouement”.

Mapa del lugar de interés SICHEM OSPREY - CLIPPERTON

Panorámica interactiva con Google Street View

fotografía panorámica de SICHEM OSPREY - CLIPPERTON, con el API de Google Street View

Mapas de contenido relacionado